Specialized et l’impression 3D de selles de vélo
L’année dernière, Canyon a présenté son premier prototype de vélo imprimé en 3D de. Celui-ci a été fabriqué en trois parties par le prestataire de services d’impression 3D Materialise, avec un temps de fabrication de six heures pour chaque partie. En développant ce vélo, Canyon avait pour objectif de construire un produit plus durable. C’est là qu’intervient la technologie d’impression 3D. En effet, la solution de fusion sur lit de poudre utilisée a permis de réduire la quantité de matériaux nécessaires, ce qui permet de réduire le poids de l’appareil à moins de 2 kg. Parallèlement, la structure en treillis du cadre permet de garantir des performances élevées. Le fait que de l’aluminium recyclé ait été utilisé pour la fabrication constitue un autre aspect de la durabilité.

Le casque de vélo intelligent PYLO
Angel Heaven, le vélo en titane. (crédits photo : Angel Cycle Works)
Le Bolide F HR 3D par Pinarello
Avec le développement du PYLO, l’entreprise allemande nFrontier souhaite rendre le vélo plus sûr en tant que moyen de transport durable. Cela a été rendu possible grâce à l’utilisation du logiciel Autodesk 3DSMax et des imprimantes 3D F370 et J55 du fabricant Stratasys. Le casque se distingue par ses fonctions innovantes. Il dispose ainsi d’un airbag intégré qui s’ouvre automatiquement. En cas d’accident, celui-ci protège la mâchoire, les dents et les yeux du conducteur. De plus, les lumières LED fixées à l’arrière et à la tête peuvent être allumées en tapotant deux fois. Mais ce qui distingue particulièrement le PYLO, c’est la technologie LIDAR (Light Detection and Ranging), un système de sécurité qui avertit le cycliste lorsque des véhicules s’approchent de lui à une vitesse très élevée. De plus, il informe le cycliste des dangers potentiels dans l’angle mort et offre ainsi des conditions optimales pour la prévention des accidents. La doublure imprimée en 3D et le matériau léger dont est constitué le casque n’alourdissent pas la tête et font du vélo un moyen de transport agréable et sûr, que ce soit pour les sportifs ou les cyclistes amateurs.

Crédits photo : Elastic Interface
Le Shadow M1, un vélo électrique imprimé en 3D pour la ville
Le designer Vasi Ganhi avait le désir d’imiter la nature pour la conception de la selle VAEN. Des formes organiques ont été réalisées en utilisant de la mousse en forme de grille pour la couche centrale. Pour ce faire, un matériau flexible a été utilisé pour le processus d’impression 3D et optimisé sur le plan typologique, ce qui a finalement conduit à cette structure en grillage de la couche. Celle-ci est censée être particulièrement amortissante, tandis que les couches extérieures sont responsables du confort, de la respirabilité et de la résistance. Grâce à l’utilisation de la fabrication additive, il est possible d’adapter la selle individuellement au cycliste, ce qui permet de maximiser les performances de l’utilisateur. Enfin, le produit est disponible en noir, jaune, verre, bleu et orange.

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Basée en République tchèque, l’entreprise Posedla s’est donnée pour mission de concevoir la selle de vélo la plus adaptée à tous les cyclistes, quel que soit leur niveau. Et l’une des façons d’atteindre cet objectif est de recourir à la fabrication additive. Baptisée Joyseat, cette selle est composée de plusieurs éléments dont une coque en carbone mais surtout un rembourrage imprimé en 3D placé au dessus de cette coque. La pièce est imprimée en TPU pour garantir confort et flexibilité. La selle pèse entre 170 et 210 grammes selon les paramètres du coureur, avec une longueur de 262 mm. Un configurateur en ligne en disponible sur le site de Posedla pour que chacun puisse concevoir sa selle, selon ses besoins, ses performances et ses envies. Comptez quand même 490 euros pour recevoir une telle pièce chez vous.

Le Bolide F HR 3D de Pinarello. (crédits photo : Pinarello)
Chamois imprimé en 3D d’Elastic Interface
La fabrication additive est de plus en plus utilisée dans le sport et le cyclisme car elle permet d’améliorer les performances et le confort des cyclistes et des athlètes. Pourquoi utiliser l’impression 3D pour produire des vélos ? L’objectif est de concevoir des composants optimisés, plus légers et plus confortables afin d’améliorer l’expérience et les performances du produit. Les technologies et les matériaux utilisés varient, les plus courants étant l’impression 3D métal ou de matériaux composites, car ce sont des matières plus résistantes. De plus, grâce à la numérisation 3D, il est possible de personnaliser des accessoires tels qu’un casque de vélo, une selle ou une poignée. Bref, les applications dans le secteur sont vraiment nombreuses ! Nous avons rassemblé dans notre article les principaux projets de vélos et d’accessoires réalisés grâce à l’impression 3D.
Angel Heaven par Angel Cycle Works
La jeune start-up allemande Personomic a conçu des poignées personnalisées pour éviter et prévenir les douleurs à la main. Elle utilise des imprimantes DLP de Rapid Shape pour les fabriquer, produisant des poignées qui correspondent à la main du cycliste. La pression est ainsi mieux répartie, les pics de pression sont évités et les nerfs de la main ne sont pas pincés. Cela permet d’éviter les douleurs et les engourdissements aux extrémités lorsque l’on fait du vélo pendant plusieurs heures. De plus, les poignées peuvent être personnalisées à l’aide de l’outil ”Customise” de l’entreprise, qui permet de personnaliser la couleur et la texture. Enfin, les poignées enduites de silicone sont également plus souples et ne deviennent pas collantes avec le temps ou l’exposition au soleil, selon Personomic.
Le Shadow M1 est un vélo électrique imprimé en 3D par la startup belge Shadow Concept. L’entreprise a été fondée dans le but de créer des vélos personnalisés et respectueux de l’environnement. Le M1 a été créé spécifiquement pour la ville. Comme il s’agit d’un vélo électrique, il comprend également une batterie 36v 11.4ah (400wh). Celle-ci permet aux utilisateurs de parcourir une moyenne de 70 km, bien que cette distance puisse être augmentée à 100 km. De plus, le vélo comprend un cadre imprimé en 3D qui s’adapte aux données biométriques de chaque client, ce qui permet de personnaliser entièrement le vélo à sa taille et de le rendre plus confortable. Pour fabriquer ce cadre, Shadow a utilisé l’impression 3D FFF grand format et des biopolymères neutres en CO2 et biodégradables. Il est également équipé de freins hydrauliques et d’une selle adaptée au cycliste. Dans l’ensemble, le vélo offre un bon équilibre entre confort et éco-responsabilité avec toutes les pièces, y compris la batterie, qui peut être facilement reconditionnée.

Crédits photo : BIKEPACKING
La selle VAEN
Crédits photos : INDEXLAB